Titre: Delirium T2

Auteur: Lauren Oliver

Editeur: Le livre de poche

Genre: SF jeunesse

 ♥

Léna a découvert avec Alex ce sentiment interdit qu'est l'amour. Ensemble ils se sont enfuis, déterminés à gagner la Nature pour vivre leur passion. Mais seule Léna est parvenue à franchir la frontière. Sans savoir si Alex est encore vivant. 
Aujourd'hui Léna a rejoint la résistance. Elle se voit confier une mission qui pourrait bien lui coûter la vie. Mais une nouvelle rencontre vient remettre en question tous ses principes.
Se battre pour avoir le droit d'aimer: cela a-t-il vraiment un sens ?

C'est un T2, donc ceux qui n'ont pas lu le T1, vous risquez d'avoir quelques spoilers.

J'ai eu un peu de mal avec le changement dans l'espace-temps "maintenant" ( où l'on découvre Lena en mission en ville ) et "avant" ( où on la suit à travers la Nature ) à tous les chapitres, qui m'a légèrement frustrée. J'avais l'impression d'être coupé dans l'histoire toutes les 10 minutes.

J'ai bien aimé, découvrir la Nature, le campement et ses occupants ( Raven, Sarah, Blue, Hunter, Tack tous ses personnages sont attachant ), une Lena changée, moins effacée, plus forte, plus en colère, plus déterminée. Ainsi que le changement d'opinion, la découverte du Deliria de Julian.

On en apprend un peu plus sur tout, les invalides, les Vengeurs, les invulnérables, la politique, la famille de Lena. . . Une histoire d'amour qui se complique de nouveau...

J'ai quand même moins aimé ce second tome, je l'ai trouvé plutôt triste, et Alex manque profondément à l'histoire.

J'avais l'impression que c'était sans surprise, je m'attendais à quasiment tout ce qu'il s'est passé dans le livre, sauf une chose, et cela m'a fait souffrir pour Lena, bien que cela se rattrape vite.

La fin n'a pas été une grande surprise, je m'en doutais depuis le début.

Je lirais bien évidemment le T3 :D

" Le chagrin est une noyade, un ensevelissement. Je m'enfonce dans une eau couleur de terre retournée.
Chaque respiration m'étouffe. Il n'y a ni rebord ni paroi où planter les ongles. Rien d'autre à faire que lâcher prise.
Lâcher prise. S'abandonner au poids qui pèse sur tout mon corps et me comprime les poumons. Se laisser aller vers le fond. Il n'y a pas d'autre destination. Il n'y a que le goût du métal, l'écho du passé et des jours qui ressemblent aux ténèbres. "

- Léna